L’essor des technologies informatiques et les premiers pas d’internet dans les années 1980 sont les symboles d’un progrès technologique majeur, mais aussi d’importants bouleversements sociaux et culturels : c’est pour cela que l’on parle parfois de révolution numérique. En effet, la démocratisation de ces outils et surtout l’utilisation qui en a été faite ont mené à une transformation profonde des habitudes, dans le cadre privé comme dans le monde professionnel.
Aujourd’hui, l’éloignement au digital est source d’isolation sociale pour les individus, et de difficultés commerciales pour les entreprises.
La transformation digitale : un avantage incontournable pour les entreprises ?
En effet, la transformation digitale a un impact global positif pour les entreprises, ce qui se traduit en chiffres : selon le MIT Sloan Research et Capgemini, les entreprises ayant atteint leur maturité numérique sont en moyenne 26% plus rentables que leurs concurrents. Néanmoins, dans le détail, les bénéfices de la transformation digitale restent difficiles à saisir, en particulier lorsque la transition est en cours. En effet, selon une étude menée par le Cabinet McKinsey en 2014, le résultat opérationnel peut varier entre -20% et +40% pour les entreprises ayant entamé une transformation digitale.
Les entreprises françaises en retard
Il semblerait que les entreprises françaises ne soient pas les championnes de la transformation digitale. En 2019, elles affichaient un certain retard sur plusieurs chiffres clés :
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72% ont un site internet, contre une moyenne communautaire européenne de 77% et 94% pour le Danemark (leader européen) ;
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20% ont un site d’e-commerce, contre une moyenne communautaire de 17% et 34% pour le Danemark ;
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L’efficacité des outils n’est évaluée qu’à 11% contre une moyenne communautaire de 18% et 51% pour le Danemark.
Différents niveaux d’intégration du digital dans les entreprises françaises
Certaines entreprises ont intégré très tôt les outils digitaux dans leurs habitudes et ont su les utiliser à bon escient pour optimiser leur croissance. C’est notamment le cas des plus grosses structures, comme le rappellent les baromètres annuels Croissance et Digital de l’Association de l’économie numérique (ACSEL) : les commerces de plus de 20 salariés sont les plus investis dans leur transformation digitale. Bien qu’elles aient pris un certain retard depuis les années 2000, les plus petites entreprises sont de plus en plus conscientes de la nécessité de leur transformation digitale et se dirigent pour la plupart vers un équilibre entre outils numériques et traditionnels : on parle de phygitalisation.
Au-delà de la taille des structures, il existe aussi des écarts d’intégration du digital en fonction de la nature de l’activité d’une entreprise ou d’un département. Ainsi, les entreprises montées sur le modèle start-up spécialisées dans le web et la tech, comme les agences de publicité, de communication ou de services numériques, profitent pleinement des avantages du digital, à l’inverse des agriculteurs exploitants, par exemple. L’écart est également visible dans une même entreprise en fonction des départements : selon l’ACSEL, les fonctions administratives sont en moyenne digitalisées à 86% dans les départements marketing et communication contre seulement 68% dans les départements de ressources humaines.
Transformation digitale : par où commencer ?
La prise de conscience étant (presque) générale, de plus en plus d’entreprises amorcent leur transformation digitale en se servant de nouveaux outils, en particulier les sites internet et les réseaux sociaux. En effet, pour elles, la première chose à faire est d’assurer leur présence sur le web et sur les réseaux : toujours selon l’ACSEL, 73% des commerçants ont un site vitrine et 72% une page professionnelle sur les réseaux sociaux (ces chiffres montent respectivement à 90% et 92% pour les entreprises de plus de 20 salariés). Par ailleurs, ils sont de plus en plus nombreux (60% pour l’ensemble, près de 80% pour les entreprises de plus de 20 salariés) à utiliser une stratégie omnicanale pour commercialiser leurs produits et services. Les canaux favoris sont :
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Les réseaux sociaux pour 45% d’entre eux,
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Leur propre site marchand d’e-commerce pour 37% d’entre eux,
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Des marketplaces locales ou plateformes de proximité pour 11% d’entre eux,
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Des sites marchands tiers (non locaux) pour 10% d’entre eux.
Réussir la transformation digitale de son entreprise avec Adequancy
Mettre en place tous ces dispositifs requiert des compétences spécifiques, qui doivent être d’autant plus poussées lorsque les entreprises veulent aller plus loin (mieux connaître les clients, adapter l’expérience utilisateur, digitaliser les process administratifs, etc.). Si certaines choisissent d’embaucher des professionnels pour avoir les ressources nécessaires en interne, d’autres choisissent de passer par des ressources externes, et notamment par le management de transition, via Adequancy, référence digitale dans le domaine. En effet, la transformation numérique demandant beaucoup d’efforts au moment de la mise en place des outils, le management de transition, comme son nom l’indique, semble tout indiqué pour répondre au besoin.
Par exemple, un groupe de distribution B2B a récemment fait appel aux services d’Adequancy pour assurer sa transformation digitale. Un directeur général de transition est intervenu sur site pour mettre en place toute une stratégie commerciale et de communication digitale omnicanale, avec un focus particulier sur le traitement de la donnée et le déploiement d’un CRM (logiciel de gestion de relation client).