Les accidents les plus courants dans le secteur de la construction sont les chutes de hauteur. Les principaux facteurs à l’origine de ces chutes sont le travail en hauteur, les surfaces glissantes et une mauvaise planification des travaux. Les chutes de hauteur sont la cause la plus fréquente d’accidents mortels.
Lors de tout travail en hauteur, il est important de respecter certaines exigences, notamment de tenir compte des conditions environnementales et de travailler conformément aux règles de santé et de sécurité en vigueur. Cela s’applique non seulement aux travaux sur les toits ou les échelles, mais aussi à l’utilisation de grues ou aux travaux d’excavation. Le responsable doit s’assurer que les travaux sont planifiés conformément aux règles de sécurité en vigueur.
L’employeur doit s’assurer de la formation au travail en hauteur de ses salariés
Les salariés doivent être équipés de manière adéquate d’équipements de protection individuelle appropriés. En plus de cela, l’employeur doit être en mesure de prouver qu’il a vérifié les aptitudes de ses salariés au travail en hauteur.
Pour cela, il est important que l’employeur s’acquitte de son obligation de santé et sécurité au travail en payant à chaque nouveau salarié une formation adéquate, en lien avec les tâches que le nouvel employé sera amené à réaliser.
Par exemple, le salarié doit être en mesure de savoir quel comportement adapter et quelles mesures de sécurité adopter quand il est sur un pont roulant, un échafaudage fixe ou un échafaudage mobile.
Réglementation sur le travail en hauteur
Les travaux temporaires en hauteur doivent être effectués à partir d’une surface qui a été conçue, construite ou équipée de manière à protéger la santé et la sécurité des employés et à permettre une exécution efficace. (article R. 4323-58 du Code du travail).
Divers types de protection collective, tels que des garde-corps intégrés ou solidement fixés et suffisamment résistants, ou toute autre méthode assurant une sécurité équivalente, peuvent être utilisés pour minimiser le risque de chute depuis une surface de travail (article R. 4323-59 du Code du travail).
En plus des protections individuelles requises par chaque tâche, les protections collectives doivent également être planifiées et installées de manière à éviter leur interruption aux points d’accès des postes de travail. Pour éviter les chutes, toutes les précautions doivent être prises pour garantir que l’exécution d’une tâche spécifique n’entraîne pas la suppression temporaire des protections collectives.
Les postes de travail en hauteur doivent être commodément accessibles et il doit être possible de se déplacer en toute sécurité pendant le travail en hauteur. (article R. 4323-65 à R. 4323-67).
Et le travail dans le vide ?
Le travail dans le vide est très similaire au travail en hauteur, mais il existe également des risques spécifiques à ces conditions de travail hors-normes. C’est pour cette raison que si vos salariés sont amenés à travailler en nacelle ou avec un baudrier, ils doivent être formés aux risques spécifiques inhérents à ces pratiques.
L’obligation de santé et de sécurité au travail s’applique également au travail dans le vide, comme elle s’applique au travail en hauteur. Vous devez vous assurer que vos employés sont aptes à assurer les conditions de sécurité au travail, pour eux-mêmes, pour les autres salariés comme pour les tierces personnes.